Vie de l'entreprise
Les cinq produits phares de l'agriculture tunisienne
La datte Deglet Nour
La Tunisie est le premier exportateur mondial de dattes.
La variété de dattes Deglet Nour ou "Doigts de la lumière" est très appréciée pour sa qualité supérieure et son goût mielleux unique.
C'est la seule variété qui peut être commercialisée à l’état naturel sous formes de branchettes.
La Maltaise
La Tunisie est l’unique producteur et exportateur mondial de la maltaise demi-sanguine, ou "reine des oranges".
Réputée pour ses qualités gustatives exceptionnelles, cette orange est produite principalement dans la presqu’île du Cap Bon.
L'huile d'olive
La Tunisie exporte environ 70% de sa production annuelle, ce qui lui confère le rang de 4ème exportateur mondial.
Le poulpe
Afin de préserver son stock en Tunisie, une règlementation interdit la pêche au poulpe
du 15 mai au 14 octobre de chaque année et limite le poids unitaire du poulpe pêché à 1kg,
ce qui correspond au poids moyen auquel le poulpe atteint sa maturité sexuelle.
La pomme de terre
En Tunisie, la pomme de terre est cultivée selon trois saisons de cultures (de saison, d'arrière-saison et de primeur).
Elle est considérée comme une des principales cultures légumières des points de vue superficie et production.
LE FIGUIER DE BABARIE DE TUNISIE
Le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), connu sous le nom de « nopal » et
appelé plus communément en Tunisie « hindi », trouve ses origines au
Mexique où il figure même sur l’emblème du drapeau mexicain.
Cette plante grasse découverte par les conquistadors espagnols en expédition
au Mexique, tire son appellation arabe ou latine « Hindi ou ficus-indica », de la
méprise originelle de ces conquistadors qui pensaient avoir débarqué en Inde
et non sur un nouveau continent.
Le figuier de Barbarie, introduit par les Espagnols dans les îles Canaries s’est
naturalisé sur plusieurs continents, avant d’être disséminé à partir du 19ème
siècle dans le pourtour méditerranéen, dans les pays du versant Sud, à l’instar
de la Tunisie.
Cette plante, peu exigeante en eau et même plus rentable que les céréales,
suscite l’intérêt grandissant de plusieurs organisations alimentaires
internationales, à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui a lancé un réseau international «
CactusNet » (http://www.cactusnet.org/) dans le but de promouvoir la culture
du figuier de Barbarie, d’améliorer les techniques de production, d’organiser
une filière économique pour sa commercialisation à l’international. Le réseau,
présidé par un Tunisien, le professeur Ali Nefzaoui, comprend près de 32 pays
(l'Algérie, la Tunisie, l'Argentine, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, l'Allemagne, la
Grèce, l'Afrique du Sud, la Syrie, etc…).
Ce regain d’intérêt mondial pour le figuier de Barbarie s’explique aussi par
plusieurs facteurs, le premier étant sa facilité de culture dans les zones arides
avec des possibilités de rendement de 250 à 300 quintaux à l’hectare sous
forme irriguée. Le « hindi » qui se présente sous la forme d’un fruit peut être
transformé en huile ou en macérat, le fruit étant gorgé de vitamine C (0,04%),
de magnésium et de fer. Le fruit est également connu pour ses effets
thérapeutiques sur la réduction des taux de glucose sanguin, de cholestérol et
de triglycérides sanguins. Il est aussi un puissant anti-diarrhéique et un
constipant, et possède des propriétés cicatrisantes et anti-âge qui suscitent
l’intérêt de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique.