Les marchés physiques
Le marché de Rotterdam est le plus important, il traite des pétroles bruts et des produits du pétrole.
Le marché méditerranéen traite des bruts d'origine russe, libyenne ou iranienne. Les qualités y sont hétérogènes (aussi bien des doux que des sulfurés, des légers que des lourds).
Le marché du Golfe du Moyen-Orient traite essentiellement des bruts de la République d'Oman et des Emirats Arabes Unis. Les bruts d'Arabie Saoudite sont peu vendus sur ce marché physique.
Le marché d'Extrème Orient importe la majorité de ses bruts depuis le Moyen Orient. Il traite de manière limitée les exportations de bruts d'origine malaysienne et indonésienne.
Le marché des Etats-Unis traite la grande majorité des pétroles produits aux Etat-Unis dont le West Texas Intermediate (WTI), l'Atlantic North Slope (ANS) et quelques origines d'Amérique latine.
Le marché de la Mer du Nord est composé des origines de la Norvège et du Royaume-Uni presque exclusivement, dont le Brent est le plus traité.
Le marché d'Afrique de l'Ouest traite une partie de ses exportations pour les bruts du Nigeria (Forcados et Bonny Light) et de l'Angola bien que la majorité des bruts d'origine africaine sont négociée en référence à certains contrats à terme.
Les produits du pétrole sont traités en tout premier lieu sur le marché de Rotterdam. Néanmoins, plusieurs marchés régionaux sont également importants : le marché de Singapour, celui du Golfe Persique, celui de la zone Méditerranéenne et celui du Golfe du Mexique. La position géographique de ces marchés est à mettre en relation avec les capacités de raffinage de ces zones (soit a contrario une faible capacité et donc pas de marché pour l'Afrique par exemple).
Depuis les années 1970 et la nationalisation des moyens de production de pétrole brut, la vente de brut s'opère soit d'Etat à Etat, soit par contrat d'Etat à société pétrolière, soit d'Etat à négociant qui revendent le pétrole sur les marchés mondiaux. Ces stratégies de commercialisation font le plus souvent références à des formules de prix basées sur les cours internationaux. Depuis le milieu des années 1990, les prix des marchés physiques qui servaient de référence, sont de plus en plus souvent remplacés par les cours négociés sur les marchés à terme.
La formation des prix
Depuis la fin des années 1980, les prix indiqués dans les contrats commerciaux du pétrole brut sont généralement déterminés par un formule spécifique au brut vendu, formule basée sur un ou plusieurs cours de référence. Par exemple, une formule simple pour obtenir le prix d'un brut X pourrait être la suivante :
Prix brut X = Prix brut référence + Différentiel
Le différentiel ou facteur d'ajustement dépend de plusieurs variables, différence de qualité, différence de possibilités au raffinage et différence de coût du transport*.
La formule utilisée pour calculer le prix du brut X est donc déterminée par quatre facteurs :
- le point de vente (qui influe sur le coût du transport),
- le choix du prix de référence (ce choix est souvent dicté par la destination et la qualité du brut vendu : un brut léger et doux à destination de l'Europe aura comme prix de référence le Brent, à destination des Etats-Unis la référence sera le West Texas Intermediate),
- un facteur temps qui renvoie à l'intervalle de temps entre la date de chargement et la date où le prix est définitivement fixé,
- un ajustement correspondant à la différence de qualité et de lieu de livraison par rapport au brut de référence.
Quelques exemples de formules de prix :
Pays/brut
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Vente
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Référence
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Date de fixation du prix
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Facteur d'ajustement avril, mars, fév
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Vente pour l'Europe/ Nigeria Bonny Light
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FAB
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Brent
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+ 5 jours
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+0.43 +0.45 +0.68
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Vente pour les Etats-Unis/ Saudi Arabia Light Crude
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Golfe US
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WTI
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Livraison (moyenne de 5 jours)
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-1.90 -1.90 -2.15
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Vente pour les Etats-Unis/ Mexico Isthmus crude
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FAB
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(0.6x(WTS+LLS)/2)+ (0.4x(ANS+DB)/2)
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0
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-1.10 -1.20 -1.20
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Source : Price Risk Management in the Fuels Sector, a manual, Secrétariat CNUCED, UNCTAD/COM/Misc.100
Le prix du Nigeria Bonny Light à destination de l'Europe sera un prix FAB fixé 5 jours après le chargement et égal au prix du Brent modifié du facteur d'ajustement en fonction du mois pendant lequel a lieu le chargement (février, mars ou avril).
Le prix du brut Saudi Arabia Light sera un prix CAF fixé à la livraison en prenant la moyenne des prix du WTI sur 5 jours au moment de la livraison. Le prix ainsi obtenu sera modifié par le facteur d'ajustement en fonction du mois de livraison.
Le prix du brut Mexico Isthmus sera un prix FAB fixé au moment du chargement en pondérant la moyenne des prix du West Texas Sour et du Light Louisiana Sweet de 60% et la moyenne du Alaskan North Slope et du Dated Brent de 40%. Ce prix sera ajusté en fonction du mois de chargement.
Les prix de référence
Les prix de référence sont traditionelllement dérivés des marchés physiques. Ils tendent de plus en plus à intégrer les cours des marchés à terme.
La collecte des prix.
Les prix au comptant sont collectés puis rapportés par des agences spécialisées qui interrogent les courtiers et les différents acteurs du marché. Il n'y a pas d'autres moyens d'obtenir une telle information pour du pétrole non coté sur un marché à terme comme le Dubaï par exemple. Les principaux bruts de référence sur le marché physique sont le "Dated Brent", le "West Texas Intermediate Cushing" et le "Dubaï", mais il en existe d'autres, l'"Urals", le "Tapis", l'"Alaska North Slope", l'"Oman", etc.
Plusieurs sociétés sont spécialisées dans la dissémination de prix récoltés sur les marchés et d'indices. Parmi les plus connues : Platt's et Petroleum Argus.
Les bruts internationaux de référence
Le prix du Brent est généralement la référence mondiale bien que les volumes échangés soient bien en-dessous de ceux du Saudi Arabian par exemple. D'après l'Intercontinental Exchange, le prix du Brent est utilisé pour fixer le prix des deux tiers des pétroles bruts vendus mondialement.
Dans le Golfe Persique, le brut Dubaï est utilisé comme référence pour fixer le prix de vente d'autres bruts de la région à destination de l'Asie. Ceci est dû au fait que le Dubaï est l'un des rares brut vendu dans le Golfe Persique qui soit vendu au comptant et au "détail" alors que bon nombre d'autres bruts sont liés par des contrats de vente à long terme.
Aux Etats-Unis, le brut servant de référence pour les transactions est le West Texas Intermediate (WTI). Cependant, les prix cotés au New York Mercantile Exchange font aussi référence à un brut "fictif" qualifié de "light sweet crude" qui peut être n'importe quel brut américain ou étranger qui répond aux caractéristiques d'un brut léger et doux (voir la partie qualité).
Jusqu'en 2005, le panier OPEP donnait un prix de référence calculé par l'OPEP à partir de sept prix de bruts produits par ses Etats membres : Arab Light d'Arabie Saoudite, Dubaï des Emirats Arabes Unis, Bonny Light du Nigéria, Saharan Blend d'Algérie, Minas d'Indonésie, Tia Juana Light du Vénézuela et Isthmus du Mexique.
Lorsque l'OPEP publiait ses objectifs en terme de prix, elle fait référence à ce panier.
Le 15 mars 2005, l'OPEP a cependant décidé de tester le changement de la composition du panier de référence susmentionné. La 136ème conférence de l'OPEP du 15 juin 2005 a ratifié la proposition d'élargir la base de référence en incluant 11 prix (Saharan Blend -Algérie, Minas - Indonésie, Iran Heavy - République Islamique d'Iran, Basra Light -Iraq, Kuwait Export - Kuwait, Es Sider - Lybie, Bonny Light - Nigeria, Qatar Marine - Qatar, Arab Light - Arabie Saoudite , Murban - Emirats Arabes Unis et BCF 17 - Venezuela) afin de refléter les principales exportations de bruts des pays membres de l'OPEP avec mise en oeuvre à partir du 16 juin 2005.
Pour le nouveau panier de référence susmentionné, le degré API est maintenant de 32.7º (il était de 34.6 º pour l'ancien panier se basant sur 7 pétroles bruts). En outre, le contenu en sulfure est de 1.77% contre 1.44% auparavant.
Il est cependant à noter que la corrélation entre ces différents prix est très forte et l'écart entre le prix du Brent, celui du WTI et le panier OPEP n'excèdent généralement pas quelques pour cent.
Les prix journaliers relatifs au panier de l'OPEP peuvent être consultés en cliquant ici.
Les cotations sur les marchés à terme
Depuis le début des années 1980 et après plusieurs tentatives infructueuses, les contrats à terme sur le pétrole se sont développés, à tel point qu'aujourd'hui les prix de ces contrats sont très souvent utilisés en référence (les volumes de pétrole brut traités par des contrats à terme a dépassé le volume de la production mondiale).
Plusieurs marchés organisés offrent des outils de gestion du risque de prix (contrats à terme et options) :
- le New York Mercantile Exchange (NYMEX) propose deux contrats à terme et deux options sur ces contrats. L'un sur le Brent blend et l'autre sur un brut d'origine américaine avec une faible teneur en soufre et un degré API compris entre 37° et 42° (brut léger et doux), livrable à Cushing Oklahoma (typiquement le WTI).
• Pour accéder aux spécifications relatives à ces contrats, cliquer sur le lien correspondant : Light, Sweet Crude Oil Futures ou Brent Crude Oil .
- l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres propose plusieurs contrats à terme et d'option, respectivement sur le Brent, le Middle East Sour et le WTI.
• Pour accéder aux spécifications relatives à ces contrat, cliquer sur le lien correspondant : Brent Crude, Middle East Sour Crude, WTI Crude.
Outre les marchés à terme mentionnés ci-dessus, un certains nombre d'initiatives ont abouti au développement de bourses électroniques attirant un volume d'échange de plus en plus important.
Historique des prix
Prix nominaux d'une moyenne des prix du Brent FOB UK, du WTI FOB USA Gulf et du DUBAÏ FOB Dubaï 1973 - Septembre 2009 (en dollars par baril)
Source : CNUCED, Bulletin mensuel des produits de base
Sur le long terme, depuis 1973, plusieurs événements historiques permettent d'expliquer en partie l'évolution des prix. Le 5 octobre 1973 marque le début de la guerre du Yom Kippour entre la Syrie, l'Egypte et Israël. Les pays du moyen orient producteurs de pétrole réduisent leurs productions, le prix de référence de l'époque (Saudi Arab Light) passe de 2,59 dollars américains/baril à 11,65 dollars américains/baril de septembre 73 à mars 74 (fin de l'embargo). Ce choc pétrolier entraîna une crise économique globale au cours des années 1970. Les prix élevés entraînèrent une réduction de la demande (du fait de la mise en place de politiques d'économie d'énergie notamment) et surtout le début de l'exploitation de nouveaux champs pétrolifères. L'OPEP qui détenait 50% des parts de marché en 1974, n'en détenait plus que 47% en 1979.
La révolution iranienne puis la guerre entre l'Iran et l'Iraq furent des évènements influençant fortement la hausse vertigineuse des prix du pétrole du fait de la réduction considérable des exportations de ces pays : de 14 dollars américains/baril en 1978 à 35 dollars américains/baril en 1981.
Ces prix élevés permirent à la production hors moyen orient de progresser ainsi que de réduire la consommation du fait de politiques de lutte contre le gaspillage d'énergie (meilleure isolation des maisons, procédés industriels moins coûteux en énergie et parc automobile se augmentant plus lentement). La demande connut un maximum en 1979 pour diminuer ensuite, et il apparut alors clairement aux pays de l'OPEP qu'ils devaient réduire leur production s'ils souhaitaient maintenir le niveau des prix. Durant la première moitié des années 1980, l'OPEP réduisit sa production d'un tiers en volume avec pour conséquence des parts de marché réduits à 30% du marché mondial, sans pour autant enrayer véritablement la diminution des prix. En réponse aux cavaliers libres et aux difficultés éprouvées par certains membres à respecter leurs quotas, l'Arabie Saoudite qui avait été le principal acteur dans la réduction de la production OPEP, décida de doubler sa production en 1986.
Les prix s'effondrèrent en 1987. Ces bas prix stimulèrent la consommation et ralentirent la production hors moyen orient où les coûts d'exploitations sont plus élevés (cas de l'extraction offshore par exemple).
Les conflits entre le Koweït et l'Iraq en 1990 annulèrent l'offre de pétrole de ces pays qui fut compensée par l'Arabie Saoudite et le Vénézuela pour la majorité, le reste des pays de l'OPEP comblant le manque à produire.
Les prix en déclin depuis le début des années 1990 ne remontèrent qu'à partir du boom économique aux Etats-Unis et en Asie au milieu des années 1990.
La crise financière asiatique mit un terme brutal à l'embellie des prix à partir de 1997.
Le déclin des prix s'accentua jusqu'en février 1999 pour atteindre 10 dollarsaméricains/baril. Puis à partir de mars 99, à la suite d'un accord de réduction de la production des pays de l'OPEP mais aussi d'Oman, de la Fédération de Russie, de Mexico et de la Norvège, les prix n'ont cessé d'augmenter jusqu'à atteindre plus de 30 dollars américains/baril un an plus tard. L'OPEP décida alors d'augmenter la production avec comme objectif de stabiliser les prix entre 20 et 25 dollars américains/baril. Les prix redescendirent à nouveau à partir de décembre 2000 pour se stabiliser autour de 28 dollars américains.
A la suite des attentats du 11 septembre 2001 une légère hausse a eu lieu, mais très rapidement, du fait d'une baisse de la demande en fuel d'aviation et des perspectives de stagnation de la croissance économique qui prévalaient jusqu'alors, les cours ont à nouveau plongé et l'OPEP a décidé de réduire sa production à partir de janvier 2002 à condition que les pays hors de l'OPEP contribuent également à cette réduction.
Depuis le début des années 2000, le cours du pétrole a connu un niveau historique très élevé et une hausse constante depuis 2001. La moyenne des prix du pétrole* a été de 18.5$ environ sur la période 1985-2000 alors que depuis 2000, celle-ci est de 41.6$" (2000-2007). Cette hausse très importante s'explique notamment par le dynamisme de l'économie chinoise et l'émergence de pays nouvellement industrialisés qui tendent à augmenter leur consommation d'énergie ainsi que par l'amélioration des conditions économiques dans certaines régions du monde et en particulier aux États-Unis (qui se retrouvent de ce fait devoir faire face à une certaine tension au niveau des stocks nationaux). Les sous-jacents ne suffisent cependant pas à expliquer le développement des cours du pétrole sur les années 2003-2004. Ceux-ci ont, en effet, également été fortement influencés par des suréactions spéculatives en relation avec les perturbations potentielles au niveau de l'offre (évènements en Irak, par exemple) ou de la demande (faiblesse et baisse des stocks américains).
* Pétrole brut, moyenne Dubai/Brent/WTI (pondération égale), Bulletin des produits de base, CNUCED
Pour de plus amples informations sur le développement des prix et en particulier face à l'influence de certaines politiques économiques, veuillez vous référer à la partiepolitiques économiques (voir en particulier la partie OPEP)
Information sur les prix
Les liens ci-dessous permettent d'accéder à une information sur les prix.
Bulletin des prix des produits de base publié par la CNUCED fournit une moyenne mensuelle du prix du pétrole brut moyenne des pétroles Dubaï, U.K. Brent et W. Texas au comptant, f.a.b.
Manuel de statistiques de la CNUCED 2008 en ligne, cette édition en ligne permet de faire des recherches sur les prix par année d'une moyenne entre le Brent, le WTI et le Dubaï. La version électronique du rapport peut-être téléchargée en français(2893Ko) ou en anglais (2893Ko).
http://www.worldbank.org/prospects/pinksheets/ (suivre ensuite "Data & Research", puis dans le menu déroulant "prospects", sélectionner "Commodity Price Data")
La Banque Mondiale fournit (sous format html et acrobat) des données sur les prix du sucre. La pink sheet de chaque mois contient les données du mois précédent.
Oil Market Report - International Energy Agency, Prices and Refinery Activity(sélectionner le mois souhaité dans la colonne "prices") : fournit une description complète des évolutions des prix et des différentiels des principaux bruts et des produits du pétrole sur les marchés ainsi que les prix à terme. Une analyse de l'activité de raffinage est également présente avec un détail de ses marges.
WTRG Economics : fournit de nombreuses analyses dont, entre autres, le comportement des pays de l'OPEP et son influence sur les prix, l'évolution des prix de 1943 à nos jours, les prix et leur influence sur l'activité d'extraction, etc. Une partie est également consacrée à l'actualité pétrolière et son analyse.
EIA Energy Information Administration : ce site officiel de l'administration des Etats-Unis est très riche en information tant sur le plan national que sur le plan international. En ce qui concerne les prix, un large éventail d'informations est offert en consultant la partie suivante : Topics for Petroleum Prices.
OPEP : le site de l'OPEP (OPEC en anglais) fournit en ligne l'ensemble de ses communications à la presse ce qui permet de suivre les évolutions des ajustements décidés par cette organisation afin de stabiliser les cours du pétrole. L'organisation fournit également l'évolution de son prix de référence sur une base quotidienne. Pour consulter cette page, cliquer ici.
Platt's et Petroleum Argus : ces agences sont spécialisées dans la production de prix dans le secteur de l'énergie sur les marchés physiques et à terme pour la plupart des produits.
Bloomberg
Bloomberg.com fournit les prix actualisés des contrats à terme sur le pétrole ainsi que des informations de marché.
Les taxes et les prix de quelques produits finis
Les trois graphiques ci-dessous donnent une idée de l'importance des taxes appliquées à des produits de consommation courante par rapport à différents coûts et aux prix du pétrole brut. Cependant, il serait illusoire d'approcher les marges de raffinage et de distribution de manière précise grâce aux données ci-dessous. En effet, ces dernières ne prennent pas en considération les différents types de raffineries qui existent (certaines produisant plus de diesel, d'autres plus de Super, etc.) et ne prennent pas en compte non plus, les variations de prix du brut entre la date d'achat et celle de vente des produits après distillation (ici la comparaison entre le prix du brut et le prix du produit se fait sans délai de livraison et de distillation).
De nombreux organismes cherchent à approcher les marges de raffinages afin de prévoir d'éventuels problèmes dans cette filière. Le site internet du Ministère de l'Économie, de l'industrie et de l'emploi français compare plusieurs indices de marge brute de raffinage calculés par différents organismes (voir la page "statistiques").
Source : estimation de la CNUCED élaborée d'après les données du Fonds monétaire international (FMI) et du Département américain de l'énergie
Source : estimation de la CNUCED élaborée d'après les données du Fonds monétaire international (FMI) et du Département américain de l'énergie
Source : estimation de la CNUCED élaborée d'après les données du Fonds monétaire international (FMI) et du Département américain de l'énergie
NOTE :
Deux bruts différents n'ont pas le même coût de transport car à même volume, leurpoids est différent et le coût de transport, notamment par voie maritime, est calculé à la tonne alors que le pétrole est vendu en volume (généralement en baril = 159 litres). De plus, le temps de transport de deux bruts distincts diffèrent selon leur origine.