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Tunisie: Commerce Extérieur - Léger déficit commercial

Par Le 11/03/2013

 Le déficit commercial de la Tunisie a enregistré, au cours des deux premiers mois 2013, une légère baisse, pour

atteindre 1538,2 millions de dinars (MD) contre 1632,8 MD, au cours de la même période de l'année 2012, selon les

statistiques publiées par l'Institut national de la statistique (INS).

Le taux de couverture a progressé de 2,6 points par rapport à son niveau de l'année dernière pour atteindre 74,1 %.


Ce déficit résulte, selon l'INS, d'une progression des exportations, au cours des deux premiers mois 2013, de 7,3%

atteignant une valeur de 4394,7 MD tandis que les importations ont évolué de 3,6% (5932,9 MD).


Selon la même source, la hausse des exportations est expliquée par la croissance des exportations de la plupart des

secteurs, essentiellement, les secteurs de l'agriculture et des industries alimentaires (32,4%), des mines, phosphates

et dérivés (8,1%), des industries mécaniques et électriques (4,3%), du textile/habillement et du cuir (3,8%) et des

autres industries manufacturières (14,7%).


En revanche, les exportations du secteur de l'énergie ont enregistré une légère baisse de 1%.
S'agissant des importations, l'INS a imputé l'augmentation enregistrée sur ce plan (3,6%), au cours des deux premiers

mois 2013, à la hausse des importations de la plupart des secteurs, essentiellement, les produits alimentaires (31,7%),

les biens d'équipement (4,9%) et les produits de consommation hors alimentation (8,6%).


A contrario, les résultats montrent un fléchissement du rythme de croissance des importations du secteur de

l'énergie de 15,5%.


Répartition géographiques des échanges


Concernant la répartition géographique des échanges, les exportations tunisiennes vers l'Union européenne (UE),

qui accapare environ 74,5% du total des exportations, ont enregistré une progression de 7%, notamment, à la faveur

de l'amélioration des ventes à ses principaux partenaires européens :La Hollande (159,9%), l'Espagne (77,4%) et la

Belgique(25,5%).


De même la Tunisie a enregistré une performance au niveau de ses exportations avec des pays, tels que la Russie

(138,1%) et la Turquie (129,1%).


Toutefois, les exportations tunisiennes vers la France et l'Italie ont enregistré une baisse avec des taux respectifs

de 5,9% et 8,3%, de même avec certains pays arabes , essentiellement, la Libye (3,7%), l'Algérie (1,4%) et l'Egypte (5,9%).


En ce qui concerne les importations, les échanges commerciaux des biens avec l'UE (56,8% du total des importations)

ont enregistré une hausse de 6,2%, soit l'équivalent de 3370,1 MD.


La France et l'Italie figurent en tête de liste des fournisseurs de la Tunisie (avec des parts respectives de 19,4% et

15%).

Les importations vers ces deux pays ont ainsi enregistré au cours des deux premiers mois de l'année 2013 une

progression respective de 10,3% et 18,8%.
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LE FIGUIER DE BABARIE DE TUNISIE

Par Le 13/11/2012

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Le figuier de Barbarie (Opuntia ficus-indica), connu sous le nom de « nopal » et


appelé plus communément en Tunisie « hindi », trouve ses origines au


Mexique où il figure même sur l’emblème du drapeau mexicain.

Cette plante grasse découverte par les conquistadors espagnols en expédition


au Mexique, tire son appellation arabe ou latine « Hindi ou ficus-indica », de la


méprise originelle de ces conquistadors qui pensaient avoir débarqué en Inde


et non sur un nouveau continent.

Le figuier de Barbarie, introduit par les Espagnols dans les îles Canaries s’est


naturalisé sur plusieurs continents, avant d’être disséminé à partir du 19ème


siècle dans le pourtour méditerranéen, dans les pays du versant Sud, à l’instar


de la Tunisie. 


Cette plante, peu exigeante en eau et même plus rentable que les céréales,


suscite l’intérêt grandissant de plusieurs organisations alimentaires


internationales, à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour


l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui a lancé un réseau international «


CactusNet » (http://www.cactusnet.org/) dans le but de promouvoir la culture


du figuier de Barbarie, d’améliorer les techniques de production, d’organiser


une filière économique pour sa commercialisation à l’international. Le réseau,


présidé par un Tunisien, le professeur Ali Nefzaoui, comprend près de 32 pays


(l'Algérie, la Tunisie, l'Argentine, l'Egypte, l'Erythrée, l'Ethiopie, l'Allemagne, la


Grèce, l'Afrique du Sud, la Syrie, etc…).



Ce regain d’intérêt mondial pour le figuier de Barbarie s’explique aussi par


plusieurs facteurs, le premier étant sa facilité de culture dans les zones arides


avec des possibilités de rendement de 250 à 300 quintaux à l’hectare sous


forme irriguée. Le « hindi » qui se présente sous la forme d’un fruit peut être


transformé en huile ou en macérat, le fruit étant gorgé de vitamine C (0,04%),


de magnésium et de fer. Le fruit est également connu pour ses effets


thérapeutiques sur la réduction des taux de glucose sanguin, de cholestérol et


de triglycérides sanguins. Il est aussi un puissant anti-diarrhéique et un


constipant, et possède des propriétés cicatrisantes et anti-âge qui suscitent


l’intérêt de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique.

HUILE D'OLIVE TUNISIENNE : UNE BONNE SAISON S'ANNONCE !!!

Par Le 04/11/2012

Tunisie – Saison 2012/2013 : Plus d’1 million de tonnes d’olives

Selon les premières estimations de la direction générale de la production agricole, relevant du ministère de l’agriculture, la production nationale d’olives, pour la saison agricole 2012-2013, se situera entre 1,080 et 1,190 million de tonnes (l’équivalent de 220 à 240 mille tonnes d’huile d’olive), enregistrant une hausse de 27% par rapport à la saison 2011-2012. Les oliveraies des gouvernorats du Sahel enregistreront «une bonne production pour la deuxième saison consécutive». Les prévisions tablent sur une production qui varie entre 310 et 349 mille tonnes d’olives (entre 62 et 70 mille tonnes d’huile d’olive).

Par ailleurs, la production d’olives, dans le gouvernorat de Sfax, est considérée « bonne », selon la même source, par rapport à la saison précédente, et devrait varier entre 250 et 270 mille tonnes d’olives (équivalent de 54 à 59 mille tonnes d’huile).

Les gouvernorats du Nord préservent leur production au même niveau que la saison écoulée, soit entre 222 et 234 mille tonnes d’olives (entre 40 et 42 mille tonnes d’huile). Les gouvernorats du Centre Ouest enregistrent, par contre, une régression de 15% par rapport à la saison précédente. La production y varierait ainsi entre 178 et 192 mille tonnes d’olives (entre 36 et 38 mille tonnes d’huile).

La production d’olives dans les gouvernorats du Sud enregistrera, quant à elle, une hausse de 80% par rapport à la saison antérieure, soit une récolte de 128 à 141 mille tonnes (entre 28 et 31 mille tonnes d’huile). Par ailleurs, les estimations élaborées par les commissariats régionaux au développement agricole (CRDA) et les services de l’administration générale de la production agricole indiquent que la production d’huile de table, variera entre 24 et 26 mille tonnes pour la saison 2012/2013.

A noter que la production de l’huile de table a préservé un bon niveau pour la troisième saison consécutive, selon la même source. La production attendue provient à hauteur de 66% des cultures irriguées lesquelles constituent 40% des superficies totales des olives de table. La production de l’huile de table qui représente environ 69% de la production totale provient, particulièrement, des oliveraies du Nord.

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PRODUITS BIO PRODUITS TUNISIENS

Par Le 21/09/2012

GRENADES DE TUNISIE

Tunisie: Cueillette des grenades - Belles performances en vue

La campagne de cueillette et d'exportation des grenades vient de démarrer dans la région de Gabès. La production de cette année s'annonce exceptionnelle du point de vue aussi bien quantitatif que qualitatif. D'après les services agricoles dans le gouvernorat, elle est estimée à un total de 28 mille tonnes, contre 18 mille lors de la campagne précédente.

Cette importante croissance a été favorisée, notamment, par la mise en oeuvre d'un programme de traitement biologique des cultures englobant environ 1.000 ha, et ce, avec la collaboration du commissariat régional au développement agricole, du Groupement interprofessionnel des fruits et de l'Institut Zitouna de Sfax.

Par ailleurs, le projet pilote de culture de grenadiers biologiques réalisé par l'Association de sauvegarde de l'oasis de Chenini a été renforcé par l'aménagement de 36 ha supplémentaires.

La région de Gabès, qui contribue à hauteur de 35 % de la production nationale de grenades, est classée première à l'échelle du pays dans cette filière. Elle dispose au total de 2.600 ha de cultures couvrant 1.230.000 pieds de grenadier, dont 61% concentrés dans la seule délégation de Mareth.

Durant la campagne écoulée, les exportations de grenades à partir du gouvernorat de Gabès ont atteint 4.625 t. Elles étaient destinées aux marchés de la Libye, de certains pays européens et de ceux du Golfe arabe.